Saturday, 3 April 2010

Cameroon: 'Three gay narrowly drawn from the clutches of the police'

Source: Tetu

By Habibou Bangré

(Google translation)

John Jacques and Stephane had a narrow escape. On 29 March, the prosecutor at the Court of First Instance Wouri (Douala) has ordered the release of the Australian and two Cameroonians accused of homosexuality.

They were arrested by plainclothes police, three days earlier, in the lobby of the Meridien Hotel in Douala. Apparently victims of denunciation, they were taken in the premises of the judicial police. The officers put pressure on the two Cameroonians to obtain confessions of homosexuality, in the hope that, to protect them, John spends 5 million CFA francs (about 7630 euros).

The three men owe their salvation to Me Alice Nkom, famous advocate of gay causes, who, alerted by Alternatives Cameroon (where Stephen works), wrote to the prosecutor at the Court of First Instance Wouri (Douala) to denounce "illegality of the arrest and his surrender" of the three men. Indeed, the Cameroonian texts condemn homosexuality, punishable by five years imprisonment in case of flagrante delicto ...

Cameroun: trois gays tirés de justesse des griffes de la police

John, Jacques et Stéphane l'ont échappé belle. Le 29 mars, le procureur de la République près le tribunal de première instance du Wouri (Douala) a ordonné la remise en liberté de l'Australien et des deux Camerounais, accusés d'homosexualité.

Ils avaient été arrêtés par des policiers en civil, trois jours plus tôt, dans le hall de l'hôtel Méridien de Douala. Apparemment victimes d'une dénonciation, ils ont été conduits dans les locaux de la police judiciaire. Les officiers auraient fait pression sur les deux Camerounais pour obtenir des aveux d'homosexualité, dans l'espoir que, pour les protéger, John débourse 5 millions de FCFA (environ 7.630 euros).

Les trois hommes doivent leur salut à Me Alice Nkom, célèbre avocate de la cause gay, qui, alertée par Alternatives Cameroun (où travaille Stéphane), a écrit au procureur de la République près le tribunal de première instance du Wouri (Douala) pour dénoncer l'«illégalité de l'interpellation et du déferrement» des trois hommes. En effet, les textes camerounais ne condamnent l'homosexualité, passible de cinq ans de prison, qu'en cas de flagrant délit...

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