Monday, 6 September 2010

France opposes execution of Iranian for homosexuality

Source: Tetu

[Google translation]

About fifty people gathered Friday 3 September in front of the Trocadero in Paris, for a kiss-in that eventually transformed into "die-in". As announced by TETU, the French Ambassador for Human Rights had made the trip.

On Friday evening, about fifty people mixed with the tourists who strafed the Eiffel Tower from the Trocadero square. And then a voice rises at around twenty hours, "You are all there to support Ebrahim Hamidi, imprisoned in Iran. But for the support, we will not embrace as planned, we will sleep on the ground. "

A little surprised, those who had made an appointment for a kiss-in support for this young Iranian 18 accused (wrongly) of homosexuality and sentenced to death are executed. All stretch scattered on the marble and remain motionless for several minutes in silence, as the dead. "In this circumstance, it was suggested that instead of choosing this mode of action, says Arthur Vauthier, causing the kiss-in against homophobia, which has two years is spreading throughout France and even outside the borders. And we caught the idea, primarily because we want to show our support Ebrahim, without giving lessons in tolerance that also does not always exist in France. "

"A case that involves the entire diplomatic network"

Given the late call to mobilization (the appointment had been launched the previous day on Facebook), Arthur Vauthier is rather satisfied with the number of participants. "On learning the fate of the Iranian, I could not stand idly by, he explained. Of course, this is not going to change everything, but this event has raised awareness of this matter to people who had not heard, and that's something. "

And some individuals are among those who heard his appeal. Thierry Coudert, counsel UMP Paris, accompanies Zimeray, the French Ambassador for Human Rights, which has insisted on attending the event. If he says do not have new information on the fate of young Iranians, it shows that "it is a case that involves the entire diplomatic network. It is both a struggle for Ebrahim Hamidi, but also against the death penalty, yet ruled in Iran. France is committed elsewhere and [French Foreign Minister Bernard] Kouchner will meet Monday Advocate Ebrahim Hamidi. "Wednesday, the French Ministry of Foreign Affairs has officially called on Iranian authorities to release Ebrahim Hamidi, and to meet international commitments it has freely entered into."

A petition is still open online to collect signatures of support ( to find here ).

Un die-in pour soutenir le jeune Iranien condamné à mort pour homosexualité


Une cinquantaine de personnes s'est rassemblée hier soir sur le parvis du Trocadéro à Paris, pour un kiss-in qui s'est finalement transformé en «die-in». Comme annoncé par TÊTU, l'ambassadeur français pour les droits de l'homme avait fait le déplacement.


Ce vendredi soir, une cinquantaine de personnes s'est mêlée aux touristes qui mitraillent la Tour Eiffel depuis le parvis du Trocadéro. Et puis une voix s'élève, aux alentours de vingt heures: «Vous êtes tous là pour soutenir Ebrahim Hamidi, emprisonné en Iran. Mais pour le soutenir, nous n'allons pas nous embrasser comme c'était prévu, nous allons nous coucher sur le sol.»

Un peu surpris, ceux qui s'étaient donné rendez-vous pour un kiss-in de soutien à ce jeune Iranien de 18 ans accusé (à tort) d'homosexualité et condamné à mort s'exécutent. Tous s'allongent épars sur le marbre et restent immobiles pendant plusieurs minutes, silencieux, comme des morts. Au lieu d'un kiss-in, ce sera un die-in. «Pour cette circonstance, on nous a suggéré de choisir plutôt ce mode d'action, explique Arthur Vauthier, à l'origine des kiss-in contre l'homophobie, qui depuis deux ans ont fait tache d'huile dans toute la France et même hors des frontières. Et on a retenu l'idée, car on veut avant tout afficher notre soutien à Ebrahim, sans donner des leçons de tolérance qui d'ailleurs est loin de toujours exister en France.»

«Une affaire qui mobilise tout le réseau diplomatique»

Au vu de l'appel tardif à la mobilisation (le rendez-vous avait été lancé la veille sur Facebook), Arthur Vauthier est plutôt satisfait du nombre de participants. «En apprenant le sort de cet Iranien, je ne pouvais pas rester sans rien faire, explique-il. Bien sûr, ce n'est pas cela qui va tout changer, mais ce rendez-vous a permis de faire connaître cette affaire à des gens qui n'en avaient pas entendu parler, et c'est déjà ça.»

Et quelques personnalités figurent parmi ceux qui ont entendu son appel. Thierry Coudert, conseiller UMP de Paris, accompagne François Zimeray, l'ambassadeur français pour les droits de l'homme, qui a tenu à assister à l'événement. S'il confie ne pas avoir de nouvelles informations sur le sort du jeune Iranien, il veut souligner que «c'est une affaire qui mobilise tout le réseau diplomatique. C'est à la fois un combat pour Ebrahim Hamidi, mais aussi contre la peine de mort, encore prononcée en Iran. La France est engagée, et d'ailleurs Bernard Kouchner rencontrera lundi l'avocat d'Ebrahim Hamidi.» Mercredi, le ministère français des Affaires étrangères avait officiellement appelé «les autorités iraniennes à libérer Ebrahim Hamidi, ainsi qu'à respecter les engagements internationaux qu'elle a librement contractés.» Et une pétition est toujours ouverte en ligne pour recueillir les signatures de soutien (à retrouver ici).
 

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