By Mathilde Guillaume
[Google translation]
A Spanish woman could be deported because the demand for recognition of her civil marriage with an Argentine woman has been denied. Both women were married two years ago in Toronto, Canada, and Spain had already recognized their union.
"Let the world know that the foreign presence in the country is uneven, and that his temporary residence previously granted is revoked. His expulsion and prohibition to return to the country may be made within thirty days. "
This is the response of the Directorate of Migration has received the Spanish CP (who prefers to remain anonymous), age 42, when she asked what Argentina recognizes the civil marriage with Diana Argentina Cordero. Both women were married two years ago in Toronto, Canada, and Spain has already recognized their union, and sent them a family book. Until last December, she lived in Venezuela, but we were forced to move to Argentina due to problems of health of the mother of Diana Cordero. "Since then, it has been a complete disaster," says Argentina " She is an architect but can not work legally, and we can not access any of the economic rights guaranteed to other families while we are legally married. We feel like second-class citizens. "
A threat of expulsion gives a halt to LGBT rights in Argentina
According to counsel the couple, Florencia Kravetz "the fact that the state refuses to recognize a marriage validated in another country violates the law of migration. That said, I hope I am wrong but I have little hope that justice shall grant the application of my client." The couple has filed a complaint with the National Institute against Discrimination (Inada), supported by the Argentine Federation LGBT (Falgtb). "They will pass over our bodies if necessary, says Maria Rachid, president of the association, but we will prevent the deportation and will assert the rights of the couple. "Uncertainty is unbearable, lamented Diana Cordero. It's like a sword of Damocles over our heads. We know they can come at any moment to return to Spain." The threat of expulsion, a few days after the opening of a Congressional debate over marriage for gay people represents a return back to the LGBT rights in Argentina.
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Mariée au Canada, une lesbienne espagnole est menacée d’expulsion en Argentine
Par Mathilde Guillaume
Une femme espagnole risque l'expulsion car la demande de reconnaissance de son mariage civil avec une femme argentine vient d'être refusée. Les deux femmes se sont mariées il y a deux ans à Toronto, au Canada, et l'Espagne avait déjà reconnu leur union. Les associations LGBT se mobilisent pour empêcher l'expulsion.
«Faites savoir à l'étrangère que sa présence dans le pays est irrégulière, et que sa résidence temporaire précédemment accordée est révoquée. Son expulsion avec interdiction de retour dans le pays pourra être effectuée dans les trente jours.»
Voilà la réponse de la Direction générale des migrations qu'a reçue l'espagnole C.P. (qui préfère conserver l'anonymat), âgée de 42 ans, quand elle a demandé à ce que l'Argentine reconnaisse son mariage civil avec l'Argentine Diana Cordero. Les deux femmes se sont mariées il y a deux ans à Toronto, au Canada, et l'Espagne a déjà reconnu leur union, et leur a envoyé un livret de famille. Jusqu'à décembre dernier, elle vivaient au Vénézuela, mais on été contraintes de déménager en Argentine suite à des problèmes de santé de la mère de Diana Cordero. «Depuis lors, ça a été un désastre complet», résume l'Argentine «C. n'a pas de papiers. Elle est architecte mais ne peut donc pas travailler légalement, et on ne peut accéder à aucun des droits économiques garantis à d'autres familles alors que nous sommes légalement mariées. Nous nous sentons comme des citoyennes de seconde zone.»
Une menace d'expulsion qui donne un coup d'arrêt aux droits lgbt en Argentine
Selon l'avocate du couple, Florencia Kravetz «le fait que l'Etat se refuse à reconnaître un mariage validé dans un autre pays viole la loi des migrations. Cela dit, j'espère me tromper mais j'ai peu d'espoir que la justice accède à la requête de mes clientes.» Le couple vient de déposer une plainte à l'institut national contre les discriminations (Inadi), soutenue par la Fédération argentine Lgtb (Falgtb). «Ils devrons nous passer sur le corps si nécessaire, affirme Maria Rachid, présidente de l'association, mais nous empêcherons l'expulsion et ferons valoir les droits de ce couple.» «L'incertitude est insupportable, se lamente Diana Cordero. C'est comme une épée de Damoclès au dessus de nos têtes. On sait qu'ils peuvent venir à n'importe quel moment pour la renvoyer en Espagne.» Cette menace d'expulsion, à quelques jours de l'ouverture d'un débat au Congrès sur le mariage pour les homosexuels, représente un retour en arrière pour les droits lgbt en Argentine.
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