Tuesday 23 February 2010

France: Lesbians and asylum: the case of Vanessa

Flag CameroonImage by erjkprunczyk via Flickr
Source: Tetu

By Habibou Bangré

Lesbiennes et droit d'asile: le cas de Vanessa

Les lesbiennes qui migrent en France fuient généralement les persécutions homophobes de leur pays. Une fois arrivées, le plus dur commence: obtenir l’asile. TÊTUE a recueilli le témoignage de Vanessa.

Au Cameroun, Vanessa* a tout vécu de l'homophobie. L'exclusion, la discrimination, les arrestations, les insultes, les coups... En 2006, la coupe est pleine. Visa en poche, elle fuit aux Pays-Bas. «Peu importe où j'allais! Tout ce que je voulais, c'était partir sur une terre où je n'aurais pas à payer pour vivre!», explique cette butch de 31 ans.

Croyant à tort qu'elle n'obtiendra jamais l'asile, Vanessa veut tenter sa chance en France. Pas toujours un réflexe. «Souvent, les lesbiennes, comme les gays, pensent que l'asile est réservé aux citoyens de pays en guerre ou à ceux persécutés en raison de leur ethnie, leur religion... », observe Thomas Fouquet-Lapar, président de l'Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l'immigration et au séjour (Ardhis).

Prouver les persécutions

Ignorant leur existence, Vanessa ne s'adresse pas à l'Ardhis ou au Réseau pour l'autonomie des femmes immigrées et réfugiées (Rajfire) pour faire ses démarches. C'est la Cimade, qu'elle rencontre après bien des péripéties, qui l'aide à monter un dossier béton. Comme les gays, «les lesbiennes devront prouver des persécutions. Il ne suffit pas que les lesbienne soit juste lesbiennes et que leur pays soit juste homophobe pénalement», déplore Sabreen, de l'espace d'expression Lesbiennes of colors.

Vanessa obtenu gain de cause le 11 novembre dernier, après un recours devant la Cour nationale du droit d'asile. Désormais, elle cherche un CDI en attendant de réaliser son rêve: intégrer une école de DJ.

*Le prénom a été changé

[Google translation]

Lesbians who migrate to France fleeing persecution generally homophobic country. Once arrived, the hardest part begins: getting asylum. Tetu collected the testimony of Vanessa.

In Cameroon, Vanessa * has any experience of homophobia. The exclusion, discrimination, arrests, insults, beatings ... In 2006, the cup is full. Visa in hand, she flees to the Netherlands. "No matter where I went! All I wanted was from a land where I would not have to pay for living, "says this 31 year old butch.

Mistakenly believing it will never asylum, Vanessa wants to try his luck in France. "Often, lesbians, like gays, think that asylum is reserved for citizens of countries at war or those persecuted for their ethnicity, religion ... " observes Thomas Lapar-Fouquet, president of the Association for recognizing the rights of homosexuals and transsexuals to immigration and residence (Ardhis).

Proving persecution

Ignoring their existence, Vanessa does not address the Ardhis or Network for Empowering Women immigrants and refugees (Rajfire) for his efforts. It Cimade, she met after many vicissitudes, which helps build a case concrete. As gays, "lesbians must prove persecution. It is not enough that lesbian and lesbians is just that their country is just homophobic criminal, "says Sabreen, space Lesbian expression of colors.

Vanessa won the case last November 11 after an appeal with the Court's national asylum. Now it seeks a permanent waiting to realize his dream: to integrate a school DJ.

* The name was changed
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